Cette technique remonte au milieu des années 1970 et plus précisément à l’année 1977. Elle a été réalisée pour la première fois par l’implantologiste Hilt Tatum.
Ce sinus lift est indiqué dans les cas d’une hauteur osseuse résiduelle faible ne dépassant pas les 4 mm. Il permet de réaliser des greffes de volume important car il permet un large accès avec une visibilité maximale de la zone opératoire.
Un lambeau de la gencive est décollé afin d’exposer la paroi osseuse latérale du sinus maxillaire. Ensuite, la paroi latérale fine de la cavité sinusienne est affaiblie, au moyen d’un foret diamanté en forme de boule, en créant une ligne périphérique dans une région d’environ 1-2 cm² de sorte qu’elle puisse être poussée comme une coquille d’œuf. La muqueuse sinusienne de Schneider exposée (adhérant à la partie intérieure) est ensuite soulevée à l’intérieur vers le haut («lifting»).
Pendant l’étape suivante, la membrane est séparée de l’os sous-jacent et un matériau de greffe osseuse est placé au niveau de l’espace plus ou moins grand ainsi créé. dans certaines conditions d'hauteur d'os résiduel il est possible de pose les implant en une seule intervention.
La gencive est suturée et la période de cicatrisation nécessaire est de 4 mois à 8 mois.
Les études montrent que la formation d’un caillot sanguin dans l’espace créé permet une néoformation osseuse selon les principes de la ROG.
C’est dans cette couche osseuse épaissie que les implants prévus seront posés en une seconde étape d’intervention.
Le taux de réussite à long terme de ce genre de technique chirurgicale est estimé à 94%.
Les greffes sinusiennes rallongent considérablement le temps traitement, de part leur cicatrisation. C'est pour cela quand la hauteur d'os le permet, nous posons les implant dans la même séance.